Classe réelle et virtuelle sur des bases solides
Patricia Schulz, professeur d’anglais en BTS MUC et convaincue de l’intérêt des cours en ligne, a décidé de travailler avec EMA en salle de cours, en présentiel.
Pour que le temps de concentration des jeunes en salle de cours passe de 20% à 100%, elle leur propose de travailler pendant les séances de cours, le parcours de cours qu’elle a publié sur EMA. Et ça marche !
https://www.youtube.com/watch?v=iknPpnIg4o0&feature=youtu.be
A l’origine de cette décision
Suite à une formation dédiée aux classes inversées et à la lecture du livre « Liberté pour apprendre » de Carl R. Rogers, Patricia décide d’intégrer la plateforme EMA à ses techniques d’enseignement.
Mais pas n’importe comment :
- Il s’agit pour elle de mieux compenser les difficultés de ces élèves qui doivent préparer un examen spécifique.
- Les cours doivent leur permettre de construire pierre à pierre, sur 2 ans, le socle de connaissances indispensables pour valider l’épreuve du BTS.
- Par expérience, elle sait que les jeunes ne sont pas en mesure de travailler en dehors de la classe, par manque de temps surtout, mais également par manque de méthode.
- Elle valorisera donc en salle de classe le travail de publication effectué sur EMA. Puis petit à petit, au rythme de la prise de confiance des jeunes, elle leur demandera quelques travaux à faire à distance, entre 2 séances de présentiel.
Cette décision nécessitant, pour être mise en œuvre, un gros investissement en temps de travail, l’appui de la direction du CFA Codis de Paris a été décisif et doit être souligné.
Consignes de travail en salle de classe
A chaque séance de cours, Patricia demande aux jeunes de faire une série d’exercices obligatoires. Le rythme d’avancement se cale sur l’élève le plus lent. Les autres disposent d’exercices complémentaires pour renforcer leurs acquis.
Quand le groupe acquiert plus de confiance, l’enseignant peut demander plus de travail collectif, du travail (bientôt de la correction ?) avec les pairs, et la création d’exercices complémentaires sur le modèle de ceux publiés par le professeur.
Les jeunes ont l’obligation de se construire un cahier personnel (traditionnel en papier), conçu comme outil de mise en mémoire des notions que chacun d’eux doit spécifiquement mobiliser pour être prêt le jour de l’épreuve.
Ces cahiers sont tous différents, car décrivant les acquis que chacun retire de ces cours qui tendent vers la réussite de l’épreuve.